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Récit d'un instant initiatique

Il s’agit d’un de ces épisodes qui marquent et qui permettent de voir la nature autrement… de comprendre que tout va bien au-delà de ce que nous pouvons percevoir avec nos sens. Mais de le saisir avec le corps et pas uniquement avec le mental.


Ce témoignage à cœur ouvert permet une fenêtre, car il est temps, c’est maintenant que nous commençons à retrouver notre place juste, sur terre, pour œuvrer en collaboration avec le reste du vivant.


Il s’agit d’un moment, juste un petit instant, et pourtant…


Durant cette période, j’étais dans une démarche de reliance à la terre sous différent de ses aspects: terre nourricière, cœur-âme et magie du vivant. Une suite de ce que j’avais pu faire jusque-là pour mon évolution en géobiologie. Il s'agissait d’un parcours initiatique en plusieurs étapes, ce qui a abouti à la création de trois tableaux. Ce jour-là a été l'inspiration pour "Cœur Ame de la terre".




Je me trouvais dans mon jardin, entre les arbres, des maîtres bouleaux. Je dis maître car pour leur espèce, ils sont vieux, mais également car ils enseignent et ils veillent sur le jardin. Je m’étais naturellement placée en tailleur au centre du triangle qu’ils forment, pour me mettre en méditation. Confortablement installée, j’ai commencé par me centrer : me connecter à la terre par mes racines, puis à mon cœur et enfin au ciel. J’ai activé en moi divers canaux énergétiques afin d’entrer en lien à la fois avec le lieu mais également avec mon être profond. Ma respiration s’est faite plus lente et j’ai plongé alors, avec ma conscience, à l’intérieur de la terre, très profondément, comme jamais je n’y étais allée.

Quelle sensation magnifique, quel accueil, comme dans le ventre d'une mère. Et c’est là, au cœur cet immense cocon, qu’au bout d’un instant, je l’ai senti; son battement, c’est là que je l’ai entendu; sa pulsation. Ce rythme naissait dans son centre, pour monter jusqu'à sa surface, telle notre circulation sanguine, et ainsi, nourrir, faire vivre et vibrer chaque feuille, chaque brin d’herbe et fleurs, tous les arbres et toutes les plantes présentes sur le manteau terrestre. Quel encrage je ressentais, une totale connexion à tout le vivant ainsi que ma place juste parmi tout cela. Ma respiration était à la fois la même que celle du grand TOUT, mais à la fois avec son rythme, propre à l’être humain. Tout est lié et complètement interconnecté, je ne le répèterai jamais suffisamment : nous sommes la nature.


Après un moment comme cela, il était temps pour moi de revenir gentiment dans l’ici et maintenant de mon corps, j’ai doucement ouvert les yeux et j’ai été stupéfaite par ma vision. Autour de moi, s’activaient les lignes d’énergies de la végétation, je voyais le rythme de vie de chaque espèce. Les fleurs dansaient gracieusement, en groupe, et leurs ondes joyeuses formaient de joli arc de cercle. La circulation des arbres ; je pouvais l’apercevoir en ligne le long de leur tronc et de leur branche, je ressentais leur rythme qui était d’une grande lenteur par rapport au nôtre, je comprenais à quel point leur rapport au temps était différent, les années pas les même. Quant à l’herbe et à toutes les diverses petites plantes, je les voyais également bouger en groupe, chacune selon la vibration propre à son espèce. Les échanges cosmo-telluriques aussi me sont apparus, sous forme de lignes fines bleues qui reliaient le ciel à la terre, parcourues par des vagues d'énergie. Dans certaine elles montaient du sol jusqu’au ciel et dans d’autres elles descendaient. Je suis restée ainsi, à admirer ce spectacle, ce que notre œil ne voit pas et ce que notre conscience à oublié : la vibration du vivant.

Cela a certainement duré qu’un tout petit instant sur la montre, et pourtant, c’était si fort, si beau, que le temps semblait s’être arrêté pour me permettre d’en profiter pleinement et de le graver dans ma mémoire.

C’est en voyant le travail de certains artistes peintres d’Amérique du sud, des chamans, ou des tableaux d’artistes Visionnaires des États-Unis que j’ai pu revivre la sensation vécue. Encore une fois, j’ai pensé à l’importance de l’art comme outils de transmission, de matérialisation de la nature subtile des choses.

L'artiste est un messager!

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